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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 16:48

Que nous reste-t-il de tout ce temps passé à vadrouiller ? Qu'avons-nous préféré ? Avons-nous projeté de recommencer ? Où aurions-nous pu nous installer ? Questions sans réponses ou questions trop précises... réponses évasives ou réponses floues...

Difficile de faire ressortir un moment plutôt qu'un autre... un pays plutôt qu'un autre... un peuple plutôt qu'un autre... tous ont leur charme, tous ont de bons crus et de bons millésimes... tous ont des faiblesses, des carences.

Nous les avons tous engloutis un peu goulûment, sans trop prendre le temps de les laisser chambrer ou décanter... sans prendre assez le temps de les respirer, de les déguster posément, lentement, langoureusement. Avec volupté ou désinvolture. Voilà ce qui nous a le plus manqué... Prendre davantage le temps de ne rien faire, si ce n'est aller tranquillement s'assoir à la terrasse d'un café... sourire, observer... contempler...

Prendre aussi plus le temps d'échanger... non pas en entamant des discussions philosophiques dans la langue locale mais en allant provoquer des rencontres simples et joviales... comme nous avons pu le faire sur l'Ile des Pins et chaque fois que nous nous sommes un peu posés... Prendre le temps de connaître, de comprendre... Nous étions tellement déçus de n'avoir pas pu échanger un seul mot... ni sourire ni regard... avec le peuple aborigène. Comment susciter leur intérêt ? Comment provoquer une réaction ? Nous n'avons pas trouvé la clé, nous ne l'avons pas assez cherchée.

Le rythme de vie des peuples sud américains nous convient mieux c'est certain... nous aimons sortir ou traîner le soir, l'animation des centres villes, les petits commerces ouverts tard dans la nuit, les conversations, les gestes, les accents, les couleurs, la foule désordonnée des marchés, les contrastes, les odeurs, les trottoirs qui vivent et respirent... la profondeur ou la dérision des regards affrontant la vie et la rue en se moquant d'elles, en les défiant.

Le monde anglo-saxon est tellement plus prévisible, rectiligne, raisonnable. Programmé. Le jour n'est pas couché que les villes se sont vidées, leurs habitants ont disparu, ont regagné leur maison pour n'en ressortir qu'au petit matin... Seuls quelques pubs donnent encore pendant 1h ou 2 l'illusion de prolonger un échange... plus rite et consommation que communion. Les verres se remplissent, les bières se vident. Les bruits, le vacarme s'installent... mécaniques, sans surprise ni divertissement...

On a plus de mal à partager ce genre de festivités. Nous sommes latins, sans doute plus complexes ou plus critiques, plus tragiques ou plus dérisoires, différents...

Mais ce que nous a surtout appris ce voyage, c'est sans doute que nous pourrons repartir un jour ensemble, tous les deux. Nous vibrons souvent au même moment, sur le même rythme, avec un même regard. Le prochain ou les prochains nous entraîneront sans doute vers le Pérou, la Bolivie et le nord du Chili, ce désert d'Atacama que nous n'avons malheureusement pas pu visiter. Un cargo nous promènera peut-être ensuite quelques semaines en Polynésie... avant que la si vaste Asie ne nous aimante, ne nous gobe, ne nous englobe, ne nous enveloppe de son mystère... ne nous envoute... crainte et attirance confondues envers ces peuples si énigmatiques à une approche purement occidentale. Ce sont des voyages et des expériences à murir et à préparer...

Quant à aller s'installer là-bas, quelque part... loin, ailleurs ? Question aujourd'hui... oh combien prématurée !

 

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3 mai 2012 4 03 /05 /mai /2012 16:48

Petit saut de puce by plane de 1500km vers le nord. Initialement nous devions prendre le Ghan à Alice Springs pour 24h de train à travers the Northern Territory... mais il y a presque 3 semaines il était déjà apparemment complet et notre expérience du rail australien sur l'Overland entre Melbourne et Adélaïde n'avait pas été inoubliable... alors... nous n'avons pas cherché à approfondir la question.

Hôtel sympa... dans une jungle tropicale savamment entretenue... et piscine bienvenue. On hésite sur l'organisation de nos 2j suivants... Au départ on voulait prendre un tour opérateur, comme à ASP, mais l'épisode « at stars » nous avait fatigué et... déstabilisé... et nous avons surtout envie de nous reposer un peu avant le grand retour ! Finalement, nous optons pour une location de voiture et le parc Litchfield, distant d'une centaine de km en lieu et place du fameux Kakadu... plus spectaculaire mais beaucoup plus lointain... En plus, comme nous sommes encore théoriquement en saison humide, quelques spots réputés sont toujours fermés (les Jim Jim Falls notamment)... et surtout, vraiment pas envie de se retaper 1500kms en 2-3 jours !

Darwin est très animé... dans l'après-midi comme dans la soirée... les bars sont plein et la bière coule à flot ! Ces anglo-saxons sont de vraies outres à bière ! Music live dans les bars, et pour couvrir le bruit, ils gueulent... c'est assourdissant ! On s'installe malgré ça dans un des pubs les plus bruyants... la bouffe est mangeable... et la bière fraîche... indispensable vu les températures ambiantes (36° le jour et 22° la nuit) ! L'hôtel est central entre la plage et la rue des bars-restos... c'est pratique. Nuit et matin calme... on ne se presse pas pour démarrer, ça nous repose d'un début de semaine sur les chapeaux de roues !

Effectivement, le Litchfield n'est pas loin... entre cascades, trous d'eau et piscines naturelles... on se prélasse... agréablement. Journée cool... malgré une certaine crainte du croco égaré quand on se balade sur des sentiers un peu éloignés des points d'attraction. On y va quand même...

En début de soirée un havre de paix sur le bord d'un lac paisible nous attend pour agrémenter les derniers rayons du soleil... apéro délicieux ! Discussion animée autour d'un repas... correct. Pas simple de devoir rentrer bientôt... les soucis à régler avaient été mis entre parenthèses... Nous appréhendons un peu ce petit retour à la réalité.

La route NS australienne est seulement limitée à 130 ! Et ça tombe bien on est à la bourre pour nous rendre à l'attraction du jour... le « crocodile jump » ! Bateau à aube sur l'Adélaïde river... quelques « troncs » flottants commencent à apparaître... Technique de l'appât : canne à pêche avec une grosse (ou deux) côte de boeuf au bout. Le crocodile approche innocemment... et hop ! On joue avec lui et au dernier moment on retire la carotte saignante ! On lui fait le coup deux ou trois fois... et avant qu'il s'énerve, on lui laisse attraper la barbaque... Les femelles jouent le jeu, prennent appui sur leurs pattes arrières et on a vraiment l'impression qu'elles marchent sur l'eau ! Elle sortent bien 2 ou 3m de leur corps hors de l'eau. Avec les gros mâles, c'est plus difficile... d'une part, ils sont plus lourds et aussi, ils savent très bien qu'ils auront droit quoiqu'il arrive à leur pitance sans trop d'effort... alors ils lèvent seulement la tête, pour donner le change...

Notre ventre se noue un peu à l'idée de tomber, par hasard, à l'eau ! Les plus gros monstres mesurent bien 5 à 6m ! Des crocodiles d'estuaires, les « salted water », de vrais tueurs ! Ils pullulent à présent dans les territoires du nord au point de devenir un véritable fléau pour la population... ils apparaissent régulièrement sur les plages sans être détectés. D'ailleurs, nous verrons dans l'après-midi en visitant les plages qui entourent la ville que, entre les méduses tueuses et les crocos, plus personne n'ose vraiment se baigner... à part quelques aborigènes qui pêchent (surtout depuis des pontons ou des barques) avec des sortes de harpons à plusieurs piques.

Les box jellyfishes sévissent entre octobre et fin mai... et les gros sauriens... un peu toute l'année ! En conséquence, les plages, immenses, sont vraiment désertes... qui aurait l'idée d'aller s'exposer à des températures pareilles sans pouvoir de temps en temps se rafraîchir. Habiter un pays subtropical en bordure d'une mer superbe et ne pouvoir que... la regarder, quelle idée ! Non merci... nous ne finirons pas nos jours à Darwin !

Le soir, après un long passage à la piscine de l'hôtel, nous allons dîner dans le meilleur resto de la ville... un indien. C'est très bon en effet... excellent même ! On n'en laisse pas une miette !

Dernier jour sur place. Inconsciemment on est un peu moins zen. Le voiture rendue et un breakfast... vite avalé... on arpente les rues commerçantes (concentrées sur un rayon de 200 à 300m !) à la recherche de petits trucs à ramener, boomerang, didgeridoo et autres bricoles peu encombrantes... On a fait un peu de place dans la valise ce matin... j'ai ainsi sacrifié : une paire de chaussures Quechua qui me blessait les pieds à chaque sortie et de vielles et lourdes godasses bateau qui dataient... cadeaux aux femmes de chambre ! On craque pour une grosse tortue indigène, quelques petites toiles aborigènes trouvées dans une galerie... et des babioles pour les enfants ! A 14h, retour à l'hôtel pour une petite baignade en attendant le taxi.

Il est 16h... time to go, time to come back home... A 18h20 précisemment... nous quittons le sol australien. Le vol sur Singapore est relativement court, 4h ! L'attente sur place est un peu occupée par la récupération des bagages et l'enregistrement... on prend ce qu'on nous donne, c'est-à-dire les 2 dernières places disponibles. L'avion est archi booké, vient de Sydney et fait juste escale à Singapour... D'Australie, il nous fût impossible de nous enregistrer jusqu'à Londres... surprenant.

Nuit attristée... plusieurs fois on s'est dit qu'on aimerait bien repartir aussitôt pour un autre trip et ne pas jamais rentrer ! C'est si agréable de n'avoir à penser qu'à nous-même... égoïstement. Bien sûr nous recommencerons, enfin je l'espère. On a déjà discuté de 2 ou 3 itinéraires possibles... Tellement de peuples et de pays méritent le détour ! Il reste beaucoup à découvrir en Amérique du sud... et l'Asie (et les Indes) nous attirent... l'Indonésie, l'Indochine, l'Inde ! Les îles du Pacifique aussi. On essayera de combiner tout ça... sans doute en plusieurs fois !

Heathrow... il est 6h20... on a atterri avec plus d'une heure de retard ! J'ai beau me précipiter chez BA... trop tard pour espérer attraper ma correspondance pour Nice. Je prendrai le suivant. Mayoune, quant à elle, reste à Londres pour revoir Camille qui descend d'Aberdeen... comme à l'aller ! C'est gris, c'est moche. Il pleut, il fait 12°, c'est l'Angleterre. Le pébroc, resté dans ma valise, change vite de main... un dernier café, un dernier bisou...

Même s'il reviendra souvent égarer nos pensées... ce beau voyage appartient désormais... au passé !

 

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 12:09

Vu d'avion quelques crêtes rocheuses entourent Alice Springs... l'aéroport est très mignon (pour Yvounet !). Moquettes et tableaux de motifs aborigènes. Nous apercevons enfin les 1ers maîtres des lieux... par petits groupes le long de la route qui mène au centre... puis dans le centre plus dispersés. Beaucoup ont une bouteille à la main... on ressent un certain malaise... En allant faire 2 courses au petit supermarché du centre... un groupe de jeunes est prié par deux vigiles de débarrasser le plancher... dehors, à la tombée de la nuit, quelques éclats de voix viennent rappeler au silence que le présent et l'avenir de ce peuple n'est pas résolu au sein de la très occidentale Australie.

On confirme notre excursion de 3 jours à notre « tour operator », ils viendront nous prendre à l'hôtel à 5h45... puis on cherche un resto. Les rues d'ASP ne sont pas sûres dès la tombée de la nuit, cas unique chez les Aussies... l'alcool peut rendre violent, c'est bien connu ! On dîne dans un italien non loin de l'hôtel. Les serveuses sont francophones et on discute avec une parisienne qui est rémunérée en tant qu'ethnologue par le gouvernement local pour rechercher des programmes applicables à la population aborigène avec l'objectif d'améliorer leur intégration dans le monde moderne... A l'entendre, c'est pas gagné ! Que cela passe par l'éducation et le travail paraît une évidence... mais quelle genre d'éducation et quel type de travail ? La plupart des gamins ne vont pas à l'école... pourquoi faire, pour apprendre quoi ? L'écart semble démesuré entre ce peuple vieux de 50 000 ans (lit-on partout) et leurs blancs becs d'envahisseurs !

Réveil avancé... il fait encore nuit. On poireaute une bonne 1/2h dans le froid (il fait 6°) avant que le mini bus n'arrive. Regina... notre guide se présente : chauffeur, cuisinière et tout et tout... Au fil de l'eau elle s'avère psychorigide, autoritaire... elle a dû sévir, in the past, dans un groupe armé quelconque... le groupe marche à la baguette, docile mais contraint ! Tiens... ça me rappelle que le voyage touche bientôt à sa fin !

On roule... quelques heures... c'est loin Uluru ! 4 à 5h de route ! Dans le bus ça roupille à qui mieux mieux (expression désuète). On est les seuls français. Une suisse parle un peu notre langue... sinon le groupe est assez cosmopolite (allemands, suisses, anglais, taïwannais, aussies from Melbourne, italiens et philippins - les derniers arrivés...). Quelques haltes dans des « shoppings centers » locaux... le merchandising aborigène est exploité au mieux... par les blancs ! Les locaux sont toujours aussi peu communicants quand nous les croisons... mutisme, tristesse, ils ont l'air d'être très éloignés de ce qui les entoure... impossible d'établir un contact, d'échanger une impression, un sourire... pas même un regard ! 

A peine notre tour de rocher d'une dizaine de km terminé, nous nous dirigeons vers un lookout pour assister au coucher de soleil sur le fameux caillou. Au moins 200 personnes sont déjà arrivées et il en arrive encore. Il est sûr que les autres attractions ne sont pas légions dans le coin ! On installe table et chaises et c'est parti pour un apéro (pas du tout improvisé...) in front of THE rock. On ouvre les sparkling bottles et on festoie ! Le soleil décline et le roc revêt effectivement des habits de plus en plus lumineux et chatoyants... c'est très spectaculaire. Un voisin a installé son appareil sur un pied et déclenche toutes les 5s depuis déjà une heure... passé en 24 images/s ça lui fera quelques instants d'un film magique.

Le soleil est couché. On replie bagages direction un camping à quelques km de là. Notre cheftaine abat ses cartes... à dîner ce sera poulet, légumes et nouilles chinoises... pas mauvais ma foi ! Puis vient la question que chacun se pose depuis un bon moment... sans avoir osé la poser... « Où et comment allons-nous dormir ce soir ? ». Point de bungalow au camping... et une fois la bâche enlevée du dessus de la remorque on aperçoit seulement un empilage de sortes de duvets... tour de la carriole pour être bien sûr... mais non... nothing else around... we will really sleep at stars ! Boudiou... avec toutes les bestioles apodes qui rampent dans le bush... comment vais-je pouvoir fermer l'oeil ? Et puis pas moyen d'y échapper sans perdre la face... pas le choix... il n'y a plus qu'à espérer que ma dernière heure n'est pas arrivée ! Au moment de déplier les « swags », machin qui se déroule comme un sac de couchage avec une enveloppe en toile de jute doublée d'une isolation plastique pour le sol, un très fin matelas au-dessus et un duvet à l'intérieur... On boucle le tout avec une fermeture éclair de chaque côté et si on rabat le toit au-dessus de la tête... on peut s'y blottir presque hermétiquement mais au bout de quelques minutes on manque d'air ! Pas d'autre solution donc que de laisser un espace libre dans lequel un serpent pourrait venir se glisser en pleine nuit pour se réchauffer dans le duvet ! Seul échappatoire à une angoisse nocturne permanente... vitre trouver le sommeil et ne pas se réveiller jusqu'au petit matin !  (Marianne écrit : "moi, je m'en fiche des serpents, j'y pense pas, mais qu'est ce qu'il fait froid, c'est horrible ...impossible de fermer l'oeil !).D'ailleurs le lever est prévu à 4h45 puisque nous sommes censés aller voir le soleil se lever sur le caillou ! Bon... on n'a pas payé très cher ce tour operator... mais on regrette grandement cette radinerie en se jurant bien que si on s'en sort on ne nous y reprendra plus !

Réveil anticipé dans la nuit... non seulement il fait très très froid... mais avec tout le roteux ingurgité la veille... j'ai une envie farouche de faire un pissou ! Et comme pas question de mettre le nez dehors avec le froid qu'il fait... j'attends patiemment en me recroquevillant au maximum... le son du clairon ! Toute proche j'entends Mayoune qui gesticule dans son machin et j'imagine, elle qui a froid la nuit même en plein mois d'août ce que doit être son calvaire ! Effectivement, elle souffre mais en tendant l'oreille on se rend compte que pas loin de la moitié du campement est réveillé et grelotte patiemment dans son « swag » ! Réveil très très grognon de Younette... la guidouille en prend pour son grade ! « Et vous auriez pu prévenir qu'il faisait si froid la nuit... j'ai laissé tout mon attirail polaire à l'hôtel ! Vous vous moquez de nous, jamais je ne repasserai une nuit comme celle-ci... etc ! ». Bref... sans sommeil... journée difficile en perspective !

Nouveau spot pour le lever du soleil sur le caillou... et là encore on n'est ni les 1ers ni les seuls ! Certains ont passé la nuit sur place, emmitouflés dans leur duvet ! L'ambiance est calme et attentive... il arrive (qui ? ben, le soleil !)... les appareils photos fonctionnent à donf là encore... que faire d'autre ? Ca y est, il est lever... on peut s'échapper ! Direction le Kata Tjuta... encore des cailloux rouges ! Petite balade sympa de 3h dans un décor de poudingues rouges brique... A part un wallaby, quelques oiseaux et d'autres groupes d'autres tours opérateurs... on ne croise pas grand monde dans le secteur !

A peine revenus de la balade, on enchaîne avec 3-4h de minibus... le soir on doit dormir dans un autre camping près des Kings Canyons... prochaine balade matinale programmée... et c'est pas à côté ! En chemin on s'arrête en plein bush pour ramasser de petits troncs de bois mort... histoire d'alimenter un feu de camp ! Jamais, nous n'aurions osé nous aventurer ainsi si loin sans l'émulation du groupe... certains d'ailleurs n'iront pas ou à peine... Et toujours pas vu ni entendu bouger le moindre serpent !

Le soir donc on prépare le repas... dans des marmites en fonte que l'on pose sur une couche de braise et que l'on recouvre d'une autre couche de braise... gratin dauphinois dans une marmite, pain levé à la bière dans l'autre... tandis que des steaks de kangourous et des saucisses cuiront plus tard sur le barbeuq ! Le tout arrosé d'une (ou deux) bière en apéro et d'une bouteille de rouge acquise à la pause pipi de l'aprem... mine de rien c'est très bon ! Avant le repas, histoire de calmer Younette, la guidouille s'est pointée vers nous avec deux super duvets de course... d'où les sort-elle ? Mystère... mais avec ça... on pourrait presque affronter l'antarctique ! ( Marianne écrit : «Comme quoi j'ai bien fait de râler ! »). Je donne le mien à une dame italienne qui a eu aussi froid que nous mais qui n'a pas osé la ramener.

Plus qu'agréable de discuter ainsi devant cet immense feu...

Réchauffés à souhait pour commencer la nuit... mais au petit matin la température est toujours aussi glaciale... nouveau recroquevillage dans le machin en attendant le chant du coq ( Marianne écrit  encore : « Moi, je m'en fiche, j'ai chaud dans mon gros duvet à capuche ! »). Réveil à 5h là encore... Nous voilà à pied d'oeuvre pour affronter les gorges avant le lever du soleil... Et là encore belle balade de 3-4h et très beaux paysages de grès très fins, blanchâtres, juste oxydés et lavés en surface... Bien bavante au début mais très agréable par la suite... Regina, the big chief, en connaît un rayon sur les biol et géol locales... et si elle était moins rigide... on pourrait presque envisager de la trouver sympathique ! On établit certaines complicités dans le groupe... on se sent plus proches de très agréables philippins, d'un couple d'australiens un peu plus âgé et de jeunes suisses germanophones...

Le retour en bus est encore une fois très long... on aura parcouru 1500 km en 3j... pas rien ! On est fourbu mais très content de cette expérience... on donne rv au groupe pour un dernier dîner ensemble le soir dans un backpacker à la sortie de la ville... Nous remangeons du kangourou... et la soirée s'achève... « un brin » nostalgique... A pearl of rain, coming from the red moutain is lost in my brain... running to the Eden garden !

Le lendemain nous quittons Alice Springs vers 10h... cap to the Charles's town … Darwin !

 

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 02:23

En arrivant chez Pollo à 13h on a cru que le switch de camion ne nous prendrait guère plus d'une heure et que nous pourrions descendre plein sud dans l'aprem jusqu'aux contreforts de Margaret River... mais Apollo... réserve toujours son lot de surprises. Le van n'était pas prêt (organisation toujours déplorable). Il nous attendait vers 16h... puisqu'avant tout le binz de la semaine passée... on avait donné cet horaire là. Ok, mea culpa... on aurait dû appeler !

Le plein de bouffe et un délicieux pain à la viande (ressemblant à s'y méprendre à de la pâtée bien gélatineuse pour chat) plus tard... coucou nous revoilou ! Ce coup-ci on était attendu, le van était prêt... et quel van ! Pour se faire un peu pardonner nos mésaventures passées... « l'irresponsable » de ce gourbi a décidé de nous upgrader. Les présentations sont faites... Gros gros van VW de 7,5m de long avec tout le superflu inside : air conditionné, TV, douche, toilettes, frigo de 100 l, gazinière 3 feux, …, penderie, placards partout... boîte auto et cruise control. En d'autres termes, on s'assoit, on fixe sa vitesse... et on peut aller boire l'apéro derrière... la camion se débrouille tout seul ! Bref... nous qui voulions un petit van, tout petit... pour le tester... on est servi ! Maintenant, comme cet upgrade part d'une bonne intention... impossible de le refuser et demander un downgrade n'est-ce pas ? Le temps de tout installer... vers 16h, on est reparti !

Autant dire que vu que la nuit tombe à 17h45 et que les campings ferment leurs portes à la même heure... on n'ira pas loin ! On longe la côte jusqu'à Mandura... camping tout confort le long d'une rivière. Fait pas chaud. Tombe même quelques gouttes, quelques averses plutôt... Le BBQ n'est pas loin, c'est l'essentiel... on a une grosse langouste à cuire ! Toujours vivante la bête... elle gigote bien en sortant du frigo. Comment la tuer... en l'ouvrant en 2 avec le couteau à pain ? Barbare... et difficile si elle bouge beaucoup. Le plus simple est de la plonger quelques minutes dans l'eau douce.... elle agonise lentement sans trop souffrir (croyait-on !) en 20mn... On remplit donc l'évier du van, on met le couvercle et on boit l'apéro... 10mn plus tard, sursaut général... non seulement la bête n'est pas morte mais elle se débat tellement qu'elle nous a presque vidé l'évier ! Re remplissage avec maintien manu militari de la bête dans l'eau... vous avez déjà noyé quelqu'un vous ? Passons... Effectivement après quelques ultimes soubresauts, elle expire son dernier souffle et devient toute molle... It's time to eat ! Et 15mn plus tard c'est un vrai régal... identique à celui de l'île des pins... qui enveloppe nos papilles... que c'est bon ! Difficile de trouver meilleur... Hé bien si, le crabe de palétuviers (mud crab) dégusté en Kanakie ! Plus fin, plus délicat...

La nuit fut douce. Le lendemain nous descendons tranquillou vers Margaret River et ses vignobles. Petite dégustation dans la plus ancienne vinery du coin... pas mal ! Les Chardonnay manquent de gras et les Syrah de matière mais leur haut de gamme (à $60 la bouteille tout de même) est du tonnerre ! A ce prix là... y a pas de mal... Disons que pour $60 en France on peut s'offrir un Pulligny Montrachet 1er cru d'excellente facture. Donc... et c'est très généralement le cas... le très bon vin australien est très cher ! On se rabat sur un Shiraz tout sur le fruit pour en faire notre ordinaire de camionneurs. Tiens, une parenthèse, les supermarchés australiens ne vendent pas d'alcool. Ni bière ni vin.. Il faut s'approvisionner dans des boutiques spécialisées... et paradoxalement le vin australien est ce coup-ci plus cher que son homologue néozélandais. A l'export il n'est pas taxé mais dans le pays c'est 50% de taxes ! Résultat.... on se boit des petits Sauvignon blanc de Malborough pour moitié prix qu'en NZ ! Revenons à nos moutons... c'est le pays ! Entre les vignobles, des champs vallonnés et des pullovers sur pattes...

Le jeune de la vinery (a french guy from St Etienne) nous a indiqué un super emplacement pour y passer la nuit... à côte de la mer, derrière la dune, nous y allons... c'est dans un parc national... toilettes, tables/bancs et foyers cylindriques en tôle pour faire du feu... un tas de bois est à notre disposition. Un couple d'australiens à la retraite (Lorraine and Gus) occupe déjà les lieux. Ils nous invitent à partager le feu et à faire cuire notre pitance dessus... les crevettes à la tomate et à l'ail sont à tomber... la bouteille de vin achetée l'aprem y passe ! Bon... on a quand même fait goûter à nos voisins! Soirée très cool. On discute. Ces personnes sont vraiment adorables... et leur accent est très compréhensible... pour une fois... Ils sillonnent le pays avec leur 4x4 Toyota (as usual) surmonté d'une sorte de caravane un peu identique à ce que nous avions loué la semaine passée. Et quand ils en ont marre de crapahuter, ils filent à Bali où la vie est si peu chère pour eux (le $AUS est vraiment très costaud) qu'ils y vivent plusieurs mois en se prenant pour des nababs ! Elle est pas belle la vie ?

Ah oui... important... on sait à présent situer la southern cross !

Le van est luxueux mais l'eau chaude ne marche pas ! Pas de douche ce matin ! Le grille-pain non plus... moins grave pour les tartines... our camp fire is still alive. Après le petit déj on quitte nos copains... On traverse des forêts magnifiques. Des eucalyptus, pour changer, mais de toutes sortes et de toutes tailles. Les plus grands, les karris, atteignent plus de 50m. Le plus haut de la région culmine à 75m ! Une cabane est aménagée à son sommet et des piquets plantés en spirale le long du tronc permettent aux plus téméraires d'y grimper ! Par contre leur tronc est très fin, rien a voir avec les mastodontes néozélandais âgés de plus de 10 siècles. Ici, les plus vieux ont 2 à 300 ans... à peine !

On emprunte des pistes de terre rouge très bien balisées... à part quelques passages de vraie tôle ondulée où le camion semble se désintégrer... le reste passe confortablement. Pour le soir nous décidons d'aller camper sur la côte sud... Windy Harbour. Effectivement c'est peu abrité, y a du vent, beaucoup, et même de la pluie... Même type de cylindres pour les feux de bois... mais aucun n'est allumé... les rares personnes croisées sont équipées de polaires et bonnets.

La nuit est douce malgré tout... à l'abri du vent... ça va. Le littoral est très agréable et les forêts de plus en plus belles. D'autres types d'eucalyptus sont encore plus grandioses, moins hauts mais plus majestueux... Les plus vieux ont la base des troncs creux. On les traverse en marchant. Concentration touristique importante à côté de Warlope... une balade sur une sorte de pont suspendu (consolidé) qui culmine à 40m au coeur de la canopée. Younette prend des photos... je n'ai pas pu dépasser les 10-15m !

Tout ferme très tôt dans ce pays... La plupart des commerces ferment boutique entre 3 et 5h... comparé à l'Amérique du Sud c'est le jour et... la nuit ! Les bleds sont villes mortes dès 5h du soir, comme en NZ d'ailleurs. Nous qui sommes plutôt du soir...

On trouve un camping au sud de la ville à côté d'un plan d'eau. Le coin est ravissant. Nous le visiterons le lendemain. Douche, wifi... de temps en temps on a l'impression de reprendre contact avec la réalité. Ce soir il fait vraiment froid... mais nous avons le chauffage central... nous apprécions ce confort inattendu.

Aujourd'hui c'est notre dernier jour de visite de « Perth »... alors on en « profite » ! Fallait la placer. Direction Albany et sa Frenchman Bay... Magnifique... on s'y balade quelques heures. D'Urville (Dumont) avait proposé à ses commanditaires d'installer une colonie là-bas... le meilleur endroit pour le faire ! Dire que l'Australie aurait pu être french spoken ! Ici la terre est noire, riche. Les potagers pullulent. On est loin du bush !

Time to return. Nous poussons jusqu'à William (à mi-chemin)... ça de moins à faire le lendemain aux aurores. On termine les provisions, le restant sera cadeau. Le retour semble rapide. Pas un chat sur la route, si ce n'est quelques camions à rallonges... On lave la bête (toute rouge après nos passages à travers la forêt) et on la rend dans le même état que reçue. Taxi vers l'aéroport. On découvre avec stupeur que Hollande a seulement 1,5% d'avance sur Sarko ! Faut dire qu'on a pas trop (pas du tout serait plus juste) suivi les dernières péripéties politiciennes de chez nous. Time to go !

Next step le gros caillou rouge in the middle of nowhere... le nombril de l'Australie comme l'appelle Mayoune ! Uluru pour les indigènes et Ayers Rock pour les anglo-celtes...

 

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 14:58

Mercredi 10h. Nous quittons enfin Perth ! Les talents de négociateurs d'Olivier nous ont permis de prolonger de deux jours la location du van pour plusieurs centaines de dollars de moins, alors même si on ne va pas rattraper le temps perdu...Et puis ce nouveau van est largement plus récent !

Premier arrêt : le désert des Pinnacles. On se balade au coeur d'un phénomène géologique récent mais non encore complètement élucidé. Des tas d'hypothèses sont formulées... plus ou moins farfelues. On vous les épargne.

C'est joli, il fait chaud. Livouille fait mumuse avec son nouveau jouet en position 4x4.

La route est longue, on repart vers Gerald(encore lui !)ton que l'on atteindra vers 17h30. What a piece of chance... le camping ferme là-bas à 17h45...

Petit BBQ. Nos voisins ont péché des langoustes et les font griller devant nous. Ca sent bon... mais ça devrait être interdit. Le BBQ est omniprésent ici... ça ressemble à une grande plancha percée au centre. Il y en a un peu partout en libre service... près des plages, sur les parkings, sur les places des villages et dans les campings, of course, toujours bien nettoyés... impeccables. On prend vite l'habitude de s'en servir.

Jeudi matin dès l'aube, nous voilà repartis, direction Shark Bay et Monkey Mia. On voit davantage de kangourous écrasés sur le bord de la route que de spécimen vivants dans les fourrés. Des corbeaux et de grands aigles (wedge tail eagles) se disputent les dépouilles. La route est longue et monotone (même si c'est l'automne...). Un varan géant traverse lentement la chaussée sous notre nez. Très rare d'en apercevoir un. Le temps de faire demi-tour... il a déjà filé. Quelques émeus traversent la route de temps en temps.

Arrêt sur une belle plage (shell beach), pas le temps de compter jusqu'à 10 et vous êtes entourés de mouches très très collantes. Elles s'amoncèlent autour des yeux, de la bouche, bourdonnent dans les oreilles... c'est insupportable... on remonte (presque) en courant dans le van et on repart !

On fait une petite halte à Denham, ville (village), la plus à l'ouest de l'Austalie. Monkey Mia est à une vingtaine de km de là. Contre toute attente le camping est presque complet et hors de prix, on se range sur un « unpowered site » le long d'autres vans. Des émeus se promènent au milieu des voitures et des campeurs à la recherche d'un petit quelque chose à se mettre dans le bec.

Entre-temps... tentative de randonnée en 4x4, vite avortée dans le Francois Peron National Park ! On fait tout bien comme ils disent, on dégonfle les pneus jusqu'à la bonne pression et nous voilà partis dans le sable pour 50km de pistes ! Outch ! Pas simple... du tout. Dès que le sable devient abondant le véhicule devient vite incontrôlable, part en crabe, sort de la piste... On passe une fois, deux fois... au 3ème passage délicat... ça passe très difficilement et au 4ème on cale en plein milieu de la piste ! Et on a à peine fait 2 ou 3 km ! Aucune connaissance ni l'un ni l'autre de la conduite en 4x4... ça n'aide pas ! Il nous semble à la fois que le moteur manque... de puissance, les roues... de largeur et de volume... et que le sarcophage-couchette sur l'essieu arrière pèse une tonne... ce qui n'est pas loin d'être le cas ! Bref... on se concerte et on renonce dès que le demi-tour devient possible ! Pas fiers mais pas l'endroit idéal non plus pour faire son apprentissage ! On apprendra plus tard qu'on n'est pas les seuls dégonflés... à avoir vite regonflé. A défaut de consoler... ça rassure... un petit peu. Dire que si on a loué un 4x4 c'était surtout avec l'objectif de sillonner dans ce secteur là !

Au camping de Monkey Mia... on voit vite le différence entre notre véhicule et de vrais 4x4 ! A côté de nous, 2 exemplaires de ce qu'on aurait pu (et dû) louer... moins confortables pour le camping mais de vrais Land Cruiser avec des moteurs de 4l et plus et des structures légères pour dormir... Next time ! On discute avec un couple d'autrichiens qui ont loué le même modèle que nous... on les retrouvera 2j plus tard. Eux aussi auront renoncé au Peron Park !

C'est fou le monde qu'il y a à Monkey Mia ! On ne s'y attendait pas ! Au petit matin se déroule le traditionnel « dolphin's feeding »... 300 personnes en rang d'oignons sur la plage écoutant les élucubrations de la maîtresse de cérémonie pendant une petite heure... Les dauphins arrivent au compte-goutte... les mêmes depuis des lustres, elles les appelle par leurs prénoms... ils viennent gentiment longer les rangs de touristes en attendant patiemment leur pitance ! Et repartent vite sans demander leur reste dès les petits seaux de poissons avalés... ça manque de magie tout ça non ?

Le soir on s'était baladés au même endroit au soleil couchant et les rencontres (fortuites celles-là) avec une raie, une tortue et un gros pélican à l'oeil jaune perçant et au bec gourmand... nous avaient ravis bien davantage !

Un peu circonspect, on s'élance pour 600km vers le nord... avec l'objectif de passer la nuit à Coral Bay, petite plage sublime au sud du Ningaloo park !

Long et monotone. Again. D'autant plus que, comme Shark Bay est un cul de sac, sur plus de 150km on est obligé de rebrousser chemin. Depuis le départ de Perth c'est plat, voire très légèrement ondulé... le bush devient plus bas, plus ras, les arbres plus rares... on s'approche d'un paysage subdésertique, une savane à l'herbe sèche et aux buissons de plus en plus épars. On s'attend presque à apercevoir les gros mammifères africains tellement c'est ressemblant. Des termitières par centaines ou milliers complètent le décor. On commence à repérer davantage d'animaux, kangourous et émeus. Des cacatoès par dizaines aussi.

Chouette ! Coral bay n'est plus très loin et il est à peine 16h ! 2h de baignade et promenade avant le sun set ! Arrivée à Coral bay ! On n'en croit pas nos yeux épouvantés ! Au moins 3 ou 4000 personnes sont entassés dans 3 ou 4 campings qui font face à la plage... Saint Trop au mois d'août ! Incroyable... on a tout de suite envie de s'enfuir... On fait le tour malgré tout. Le dernier camping, sans doute plein, a même dressé une herse à l'entrée pour annihiler toute tentative d'intrusion routière ! L'horreur ! On calcule qu'il nous faudra 1h30 pour atteindre Exmouth, bourgade la plus proche, et que le camping sera fermé. On réserve donc par téléphone et on s'échappe dare dare de cet endroit plus qu'encombré ! On a l'impression que tous les habitants de Perth et de la région se sont donnés le mot pour passer leurs vacances de Pâques aux mêmes endroits que nous ! En plus toutes les infrastructures sont neuves ou presque... ce qui laisse supposer que seulement quelques années plus tôt, il n'y avait pas un chat dans tous ces lieux théoriquement sublimes et... inhabités !

En plus un australien en vacances... se déplace généralement avec sa tribu (femme, beaucoup d'enfants et aïeuls) et son attirail de camping qui comprend en principe le socle dur d'une caravane, les tentes et auvents qui vont l'entourer, le groupe électrogène, les panneaux solaires, les chaises, transats, tables, attirails de cuisine… quand ce n'est pas aussi le petit hors-bord pour la pêche, les canoës ou planches et les cannes à pêches, … on en a même croisés qui avaient emmenés leur table de ping pong ! Discrets et pas encombrants les Aussies !

De très nombreux kangourous sur la route jusqu'à Exmouth ! Dès que le soleil décline, ils sautent partout... le reste du temps ils somnolent à côté d'un point d'eau ou font la sieste à l'ombre d'un arbre... la belle vie non ?

Le lendemain matin on fignole et entérine au téléphone notre accord with Djérald and Apollo... avant d'entrer dans le Ningaloo National Park... pour y passer 2 belles journées de vacances ! On hérite d'un super emplacement pour passer la nuit... ni eau, ni power, ni ronronnement agassant des groupes électrogènes... mais une vue plein ouest sur l'océan indien et ses couchers de soleil... une petite table en bois pour nos repas et seulement quelques campeurs... calmes et amoureux de la nature. On savoure enfin, reconnaissants de n'avoir pas fait 1300km (sans compter les nombreux zigzags) de routes dénuées du moindre intérêt (en dehors de rares animaux croisés)... que pour se retrouver au milieu d'une kermesse bruyante célébrant les Pâques australiennes !

Enfin seuls... et tranquilles. La journée on visite le parc, ses plages et ses canyons... et le soir notre petit havre de paix nous attend pour un délicieux repas sous les étoiles ! Les kangourous abondent, toujours aussi mignons, à la fois craintifs et curieux... curious and shy !

Le 1er après-midi on est parti sur un petite barque à fond plat et vitré... faire un petit plouf-snorkling d'une heure sur la barrière... le mec avait un masque à ma vue... le top ! Très beau et un peu impressionnant quand on sait que les requins des récifs ne sont sans doute pas très loin. Beaucoup de poissons de toutes sortes... Mayoune est aux anges, normal... c'est une première ! Pour moi, le souvenir d'un plouf sur le récif de l'île aux Cerfs à Mauritius avec Fafou et Alain... ne s'est pas estompé... c'est toujours inoubliable la 1ère fois !

Pour se baigner Turquoise bay a notre faveur... très belle plage sableuse, des couleurs fabuleuses, … de quoi continuer à étrenner masque et tuba ! On resterait bien 2j de plus... Tiens, ceux qu'on a perdu au départ, par exemple !

Demain lundi, départ à l'aube, on doit rendre le van à Perth mercredi et on a décidé de passer une journée à visiter le Kalbarri Park, au nord de Geraldton. On arrive vers 16h à notre point de chute... après avoir parcouru 850km dans la journée ! Promenade au clair de lune et grillade au BBQ du camping... as usual ! Les voisins australiens nous passent des filets anti-mouches à mettre sur la tête... très commode mais je sens qu'on va susciter des... comment dire... moqueries ?

La lit de la Murchinson river est très prisé... balades et baignades au menu. Effectivement, à voir les gestes énervés des nombreuses personnes croisées... notre protection fait des envieux. Voilà un petit boulot tout trouvé mais faire du commerce dans les parcs... que nenni... c'est chasse-gardée des parcs eux-mêmes ! L'aprem nous visitons la côte... aussi spectaculaire que l'intérieur... côte sauvage, mer furieuse... en direction d'Horrocks, petit village côtier paisible où nous passons la nuit. Les vacanciers sont tous agglutinés au nord... donc plus au sud c'est très tranquille ! Pour l'atteindre on prend une petite piste à flanc de colline... les lumières du couchant se confondent avec les tons d'automne... c'est magnifique !

Le lendemain matin on redescend tranquillement sur Perth... on a fait le plus dur lundi ! Plus que 400 bornes à se taper... le long de la côte... en visitant sommairement ce qu'on avait zappé en montant... Petit port sur la côte... et vente de langoustes et crevettes... on craque pour un beau spécimen d'1kg !

On va bientôt troquer notre 4x4 pour un tout petit van bien suffisant pour affronter les belles routes carrossées du sud !

Nous quittons la côte nord avec un petit sentiment de tromperie sur la marchandise... les petits spots sauvages du bout du monde étaient surpeuplés ! Entre le faux départ et la suite sur la route... beaucoup trop de temps passé à se déplacer... il aurait fallu pouvoir se poser bien davantage ! Leçon à retenir pour de futurs voyages. Seulement 3jours passés tranquillement et agréablement sur les 9 consommés... le ratio est un peu frustrant.

Cap au sud !

 

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 06:05

Pouvez-vous venir nous chercher à l'aéroport ? Non... nous n'avons pas de service de navette... vous devez prendre un taxi !

On n'est pas en New Zealand que diable ! Taxi serbe... petite course de 2 ou 3 km... Pas les seuls à attendre un camion, c'est lundi de Pâques et service minimum chez Apollo... on attend... patiemment... 2 bonnes heures... Entre les papiers et les checkings... c'est long de louer un van !

Ca y est... 180000 bornes au compteur... bruyant mais vaillant... on est parti ! Direction le nord et ses grands espaces désertiques et sauvages... on s'en réjouit d'avance ! Besoin d'être seuls au milieu de la nature... sur le bord d'une plage de préférence... mais sans la foule des grandes cités... jusque là, Sydney, Melbourne, Adélaïde... c'est un peu peuplé !

Le soir tombe vite. On finit par trouver la route du littoral. On a à peine roulé 1h30 et c'est déjà la nuit. Un grand complexe hôtel-camping nous tend les bras. Personne à la réception, on s'installe sur une place libre. Le gardien se pointe vite après en voiture. Pas l'air très content qu'on soit là sans prévenir mais on paye et tout s'arrange. On teste « la cuisine » de notre nouveau van, soit un réchaud à gaz à l'extérieur sur une planche qu'on déplie, la table elle est à l'intérieur. Pour se coucher, on soulève le toit et on s'installe.

Nuit calme, ciel très clair. Debouts de bonne heure, le bruit des oiseaux est infernal !!

Nous voilà parti pour le Grand Nord ! Un stop marque la sortie du camping. On tourne, on accélère et rien ne se passe. Scotchés... Bon... on éteint le moteur et on redémarre. Livouille me fait-il le coup de la panne ? Au bout de quelques kilomètres, on constate qu'un voyant reste allumé. Dans la notice, il est indiqué « se diriger vers un garage Toyota... as soon as possible » … Pas possible de continuer avec un risque de panne moteur dans ces régions inhospitalières où le prochain garage peut être à 200 ou 300 km.

Retour vers un téléphone, puis vers Perth après plusieurs tentatives pour aller au-delà du... «  please, hold the line » !

Retour à la case départ.

Le bureau de location ne peut pas grand chose pour nous, il faut bien appeler « ZE numéro » qui finit par nous expliquer qu'en effet, puisque c'est écrit, il faut se rendre chez Toyota...

Grrr, on s'énerve un peu, beaucoup... mais sans effet puisque nous finissons par aller chez Toyota à l'autre bout de la ville. Par chance nous tombons sur un gars sympa qui compatit, il appellera plusieurs fois Apollo (notre renter). Le filtre à gazole est changé, le voyant est éteint... mais nul ne peut nous garantir que le problème est réglé. Il faudrait le laisser un jour de plus.

Olivier entre en palabre avec Gerald. C'est à peine croyable mais il n'existe aucun véhicule en spare chez Apollo... ça dure et ça dure, mais ça finit par être payant puisqu'on nous promet un nouveau van dans l'après-midi. Il est 15h, voici plus de 24h que nous sommes arrivés à Perth. Nous repartons confiants vers le bureau de loc. C'était sans réaliser que Gerald est à Brisbane et qu'il ne maîtrise pas complètement les flux des différents véhicules. Faut dire que le bureau local semble très mal géré. Bref, nous n'en n'aurons pas un nouveau avant le lendemain 9h...

On part donc vers Freemantel, le port de Perth à quelques kilomètres au sud. Le centre ville est plutôt mignon, on se balade et file vers la plage où l'eau est très fraiche malgré presque 30° à l'ombre. Pas de baignade, juste une petite farniente on the beach.

Pas de freecamping here, comme dans une bonne partie de l'Australie nous semble-t-il. Direction le prochain camping qui figure sur nos cartes. On y arrive, il est 18h05, il fait presque nuit et le camping est déjà fermé. Nous constaterons au fil du voyage que ça n'a rien d'exceptionnel... d'ailleurs à 18h au plus tard, ils sont tous fermés. On passera donc notre soirée sur le parking, profitant des « commodités »  du coin et on repartira à l'aube sans rien demander à personne.

Nous faisons notre apprentissage du rythme qui sera le nôtre pendant les jours suivants : il faut vivre avec le soleil : debout 6 h, 18h on se pose quelque part et... dodo très tôt !

Ca ne correspond pas trop à notre bio rythme mais a-t-on le choix ?

 

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 19:19

Melbourne, jeune et décontractée, très cosmopolite : ça grouille !

Le centre ville est occupé en grande partie par Chinatown. De l'autre côté de la rivière se trouve le quartier des affaires et des grands hôtels dans d'immenses buildings de verre. Dans les rues, les « chinois » sont plus nombreux que les « caucasiens ». La population est étonnamment jeune, si Sydney était 30-40, Melbourne est manifestement 20-25 ! Mais dans leur immensité, que font ils des gens de notre âge ???

Notre hôtel jouxte des bâtiments universitaires, nombreux en ville. En pénétrant dans l'un d'eux pour aller dans un lavomatic (ben oui, ça fait aussi partie des occupations du voyage !) je tombe sur un cours en chinois!

On sillonne le centre-ville à pied et en tram à la recherche du B&B dans lequel nous resterons 2 nuits. Le centre-ville n'est pas immense, on tombe rapidement sur des parcs au delà desquels des quartiers de jolies petites maisons de style victorien se succèdent. Notre B&B occupe l'une d'elles.

Contrairement à Bamako, le samedi à Melbourne, c'est un jour de mariage. On aperçoit dans une ruelle d'aspect plutôt sordide, plusieurs mariées « attendre », entourées d'autres personnes endimanchées (ensamediées ne se dit pas...). Les murs de cette ruelle sombre, pas plus large que 3m, sont entièrement recouverts de tags. On apprendra qu'il est de très bon ton d'y prendre ses photos de mariage (vous qui me lisez, vous l'avez prise où, vous, votre photo de mariage ?). Se succèdent des mariés de toute nationalité dont un couple d'indien, indiscutablement les plus beaux, revêtus de tenues superbes.

Sur les trottoirs, des musiciens en tout genre font la manche dont l'inévitable « joueur de cornemuse », instrument universel, nous en avons croisé un dans tous les pays que nous avons traversés !

Les restos sont un peu moins chers qu'à Sydney. Le premier soir nous décidons de manger dans un « chinois » puisqu'il y a l'embarras du choix. Oui mais justement, lequel ? On choisit un malais, devant lequel des asiatiques font la queue. C'est bon et pas cher, on sent juste un peu le graillon en sortant de là !

Nous avons un peu tardé à réserver une voiture pour rejoindre Adélaïde, ce sont les vacances de Pâques, tout est booké... On doit modifier nos plans : location d'une voiture pendant 4 jours avec retour obligé sur Melbourne, réservation dans un train samedi (l'Overland)pour Adélaïde. Ca ne paraît pas compliqué comme ça, mais ces tracasseries d'organisation nous ont pris une bonne partie de la journée...

On prend quand même le temps d'aller jusqu'à la plage. Elle est bien moins belle que celles de Sydney puisqu'elle occupe le fond d'une baie très fermée. On savoure notre chance de tomber sur un bon petit resto (bon petit vin aussi), d'autant plus que ce même soir le temps passé sur Internet à booker nos prochaines réservations ne nous permettra pas de manger... Plus le moindre biscuit au fond des sacs...

Mardi matin, on récupère notre Kia après une balade dans le plus grand marché de la zone Asie-Pacifique. Les étals de viande sont magnifiques, tout est impeccable, la viande incroyablement bon marché. On comprend qu'il doit être plus qu'intéressant de tenir un restaurant en Australie !

Un crabe de 9 kilos... oui oui... fait face à de grosses langoustes... On achète du pain et du fromage pour notre picnic.

 

Direction « The Great Ocean Road », la route qui longe l'océan sur 250 km en direction d'Adélaïde. Première étape, Torquay, la Mecque du surf ! Rip Curl, Billabong, Quick Silver, etc.. On fait quelques emplètes, ce n'est ni moins cher, ni différent de ce qu'on trouvera cet été à Juan ou à Hossegor mais on a besoin de quelques rechanges.

Les vagues sont petites, la Rip Curl Pro se déroule par ici mais on ne la verra pas.

On a un peu trainé le long du littoral et dans les villages où les cacatoès blancs font un raffut du diable. On arrive à la nuit tombée sur Apollo Bay, chez Angela. Ce soir menu indien... et pour l'apéro un jeune du cru qui parle pas trop mal français (il a trainé 6 mois chez nous) ouvre un Shiraz de la Margaret river, vallée au sud de Perth... plus ancienne région viticole réputée pour donner un des meilleurs nectars d'Australie...

Le lendemain, arrêt sur la plage, le temps est magnifique, l'eau, très fraîche, je n'étrennerai pas mon maillot Billabong !

Continuant notre progression vers l'ouest, on prend un stoppeur, aperçu la veille dans un autre village... on baragouine 2 phrases avant la sempiternelle « where do you come from ? » … France ! A ben ça alors... il avait le look anglo-saxon et lui nous avait pris pour des hollandais. Younette appréciera...

Ca repose de parler français. Pierrick est tout jeunot, 20 ans et bourlingue depuis déjà quelques années, de potes en squats... normal, il a fugué à 15 ans du domicile parental et forcément depuis... il galère... Ce jeune est très très sympa... on a passé la journée avec lui à visiter les plus beaux spots de cette côte impressionnante... par la beauté du découpage érosif mais aussi et surtout par l'amplitude de la houle et le fracas des vagues. La mer dégage une puissance inouïe... la côte est d'ailleurs parsemée d' « historic ships crews » qui sont autant de spots de naufrages des navires de pionniers navigant trop près de la côte et pris par la houle... aucun survivant. Impossible. Une puissance terrible, terrifiante.

On regrette de ne pas avoir laissé à Pierrick la possibilité de nous recontacter... vraiment dommage mais sur le coup, on était un peu pressé de rejoindre notre halte du soir (à 165km de là) et lui de regagner Apollo Bay avant la nuit... il avait planqué son sac dans un buisson. J'espère qu'il réussira sa vie. A son âge, il a déjà recul et maturité. On a passé une très bonne journée avec lui.

Le matin en allant dans la direction d'un vieux phare sur la côte, nous avons observé une bonne douzaine de koalas nonchalamment avachis sur leurs branches d'eucalyptus... certains sont un peu plus vaillants et se déplacent non sans grâce et agilité sur les plus hautes branches des arbres à la recherche de jeunes pousses... on en a même vu un à 4 pattes au sol... qui changeait d'arbre ! Avec ses petites pattes arrières en flexion style grenouille et ses longues griffes très acérées, il monte très vite.

Sur la route du soir... on s'active... doublant une rangée de voitures restant gentiment à la queue leu leu... on comprend plus tard (trop tard) pourquoi... Le jour s'éloigne et nos espoirs d'arriver avant la nuit aussi... Toute sirène hurlante voici une voiture de police... que nous croisons... et apercevons aussitôt faire demi-tour... manifestement c'est pour nous ! Elle clignote de tous les côtés et de toutes les couleurs... bleu, rouge, orange... une Holden guirlande de Noël... Le shérif local est très fier de son joujou... radar mobile dernier cri à l'intérieur... tout juste s'il ne nous fait pas visiter mais... 125 au lieu de 100 ! On n'y coupe pas ! Permis... papier de loc... il revient plus tard avec la sentence... $244 d'amende et 3 points ! Pour les points... on s'en tape et pour l'amende... libre à nous (enfin... à moi !) si on a (j'ai) envie ensuite de revenir en Australie... on avisera ! On sait jamais... si un des enfants s'y installait ! Forcément toutes les voitures doublées nous dépasse... ils doivent bien se marrer.

Avec tout ça on arrive tard à la guesthouse de Portland... la dame vient nous ouvrir en peignoir... il semblerait qu'elle ne nous attendait plus. On bouffe à la taverne du village... no comment... ça remplit l'estomac.

Le lendemain on pousse un peu jusqu'à la baie suivante vers une forêt pétrifiée sur la falaise... bordée de roches volcaniques formant des pillow lavas (pour les géologues) … c'est bien plus spectaculaire que celle aperçue en NZ dans la zone tidale, érodée par les flots... ici, seul le vent (et les embruns) fait outrage.

Direction les Grampians, chaîne montagneuse 150km au nord. Des grés érodés en immense falaises abruptes, très spéctaculaires. Jusque là c'est plat, monotone. On longe ensuite la montagne (c'est très relatif, elle culmine à 1100m !) vers Hall Gaps... point de départ des excursions. On aperçoit un wallaby du coin de l'oeil... par contre quelques cadavres plus ou moins décomposés jonchent la chaussée... De nombreux 4x4 nous croisent ou nous doublent, suivies ou pas de caravanes. Le coin est très prisé pour y passer le week-end de Pâques.

On embarque un israélien qui a fermé sa voiture en laissant ses clés à l'intérieur. Sur une petite route paumée un wallaby à pieds joints... schboing, schboing... se plante en plein milieu et nous regarde arriver, curieux... on comprend mieux pourquoi autant se font écraser ! On freine et on le regarde regagner tranquillement le côté... pas très sauvage... pour un peu, il viendrait presque nous dire bonjour à la fenêtre... Il est super mignon et donne vraiment envie de le caresser ! Ca donne la pêche ce genre de rencontre !

Dans la foulée nous croisons les mêmes touristes aux mêmes endroits à visiter... mentionnés dans les guides... Au détour d'un virage nous manquons de justesse de percuter un chinois fou qui roulait au milieu de la route... Le fossé aussi était proche !

En fin d'aprem nous regagnons le motel réservé. Proprios très sympas. La propriété est appréciée des kangourous... un petit groupe broute derrière leur maison... une maman porte son bébé dans sa poche ventrale... mignon. On n'approche pas trop car le mâle montre quelque signe d'agressivité... en tout cas il fait écran pour protéger sa tribu.

A présent on repère plus facilement les bons plans bouffe... finis les restos chers et décevants. On se régale de quelques tapas et d'un bon verre de vin dans un troquet accueillant.

Le matin, après de très bons oeufs au bacon... on est les 1ers ou presque sur les balconies... le promontoire le plus photographié du massif... 1/2h de marche dans la forêt, quand soudain... frayeur ! On sursaute... le buisson d'à côté vient de bouger... mais quel est donc cet animal ? Quand on aperçoit un petit wallaby qui a dû avoir aussi peur que nous ! Il garde ses distances mais nous regarde longuement... intrigué et curieux.

On a décidé de rentrer sur Melbourne bourrés... Le trajet retour est « haché » de dégustations de vins... ceux des Grampians d'abord puis des vignobles des Pyrénées... Irouléguy, Jurançon, etc… Meuhh non... tout de même pas ! Le 1er domaine nous fait goûter toute sa gamme... On est scotché... c'est vraiment excellent, du 1er au dernier... et comme ça va crescendo dans la qualité, on se régale et on continue. Le dernier dégusté, un Shiraz, vaut sans doute bien de nos Côtes Rôties ! Pas donné non plus... mais on craque... on boira ça dans le prochain camion, vers Perth ! Un autre domaine ne vaut pas tripette, le suivant par contre est de qualité... les Pyrénées c'est 16 vignobles de 15ha éparpillés sur une région assez vaste... on a donc l'impression de visiter une région viticole... sans vignes !

Retour pépère sur Melbourne. On voulait faire quelques emplettes dans des magasins d'usines... mais c'était compter sans « Good Friday », vendredi saint, férié dans tous les pays anglo-saxons !

L'hôtel est à deux pas de la gare. Averse... alors que nous nous apprêtons à sortir diner... ce sera tartines de pain, fromage et poulet dans la chambre. On réserve les vans pour Perth. 1ère semaine un 4x4 pour crapahuter au nord, et un petit truc plus modeste pour arpenter sur les routes du sud par la suite.

 

A 7h, enregistrement des bagages... comme pour l'avion... et à 8h le train s'ébranle... doucement, très doucement... il doit rouler à 10km/h pendant la 1ère heure. Pas étonnant qu'il mette 10h30 pour parcourir 700km. Au programme... sudoku, écriture du blog (on est à la bourre), lecture et sandwiches... finalement ça passe plutôt vite... mais que la campagne australienne est monotone... plate, sèche... pas étonnant non plus que 80% des australiens vivent sur la côte !

En arrivant à Adelaide... pas un bus, pas un taxi... 80 passagers attendent et il arrive un taxi toutes les 3mn... à ce rythme là, on n'est pas couché ! Une navette apparaît... on se précipite et on se fait jeter... notre hôtel ne l'intéresse pas ! Du coup on perd 15 places dans la queue des taxis... Enfin ces derniers arrivent en masse ! Tout d'un coup... 10, 15 ! C'est parti... direction... l'Hilton ! Oui... vous avez bien lu... il devait être en promo... on s'est fait plaisir !

La chambre n'est pas mal ! Peignoirs, chaussons... on se siffle un petit apéro/cheddar bien mérité et avant de partir diner on redonne une certaine dignité (oubliée) à nos godasses ! Hé oui y a aussi du cirage dans les chambres !

Canard rôti au 1er chinois trouvé sur la rue des restaurants de la ville... à 80% chinois ! Très bruyant mais pas trop mauvais... un peu gras toutefois ! Bière chinoise pour accompagner.

Belle nuit et breakfast somptueux pour commencer la journée ! Et dire que demain matin... on remet ça !

Matinée glandouille... et après-midi visite citadine. Ca ne se bouscule pas. Bon, c'est Pâques mais tout de même ! Pas grand monde sur les trottoirs ! Des musiciens dans la rue piétonne... un super magasin de disque... on en profite pour élargir notre stock de CDs. Un groupe qu'on avait entendu à la radio un soir tard en rentrant du ciné... Beirut... on vous le recommande, c'est génial ! Quelques jolies perruches multicolores dans les arbres, des pigeons huppés... un musée sur l'art aborigène passionnant et un film russe étonnant au musée d'art moderne... surréaliste et hyper esthétique... Mayoune est sous le charme... moi aussi !

Re Hilton, re apéro et re chinois... ce coup-ci on a pris le temps de noter sur Internet le meilleur resto asiatique de la ville... par chance, les chinois ne ferment jamais... pas même le dimanche soir pascal ! C'est toujours bruyant mais bon et pas cher.

Le soir on réserve un avion entre Alice Springs et Darwin... le Ghan est complet aux dates qui nous convenaient ! 2h d'avion plutôt que 24h de train... après tout, je ne crois pas que l'on perde au change... en plus les trains australiens... on a déjà donné avec l'Overland... vieux, lents, montés sur ressort... des zébulons omnibus ! On ne connaît pas notre bonheur en France de voyager dans des trains de qualité !

Demain à 13h, si on arrive à s'extirper de l'hôtel... on devrait être à Perth !

 

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 04:46

Une navette nous dépose au B&B Sydney Harbour dans le quartier des Rocks, à 2 pas du port. Jeff, le proprio, est chaleureux et actif... en 20mn on connait déjà plein de choses pratiques sur la ville... Vieille maison charmante avec un petit jardin bien agréable pour déguster un excellent breakfast. Véritable repas pour démarrer nos journées crapahute.

Sydney est construite autour d'une très large et longue baie... la plupart des quartiers de la ville sont accessibles par l'eau. Les ferries remplacent les bus et les bateaux taxi complètent le paysage. Tout s'articule autour du Circular Quay, plaque tournante du transport maritime. C'est tout à côté de l'opéra et de ses grandes voiles blanches (enfin selon le soleil... sinon en s'approchant la vraie couleur est crème !). Mayoune est déçue... elle l'imaginait plus grand, plus haut, plus blanc... bref... plus tout et plus majestueux surtout !

The Rocks, le quartier pionnier où Sydney a démarré, est tout en dédales et en recoins, en dénivelé, en passages. Très bien restauré, finis les bars sordides et autres bouges, place aux fringues, restos, pâtisseries et boutiques à touristes. Les quais en contrebas sont aussi envahis par les restos et les pubs. Les gens sont très sapés. De nombreuses femmes sont quasiment en tenue de soirée, chaussées de talons de 15 à 20cm... qui les font dandiner du popotin... avec plus ou moins de réussite (ou de classe) ! C'est très BCBG. Les mecs aussi sont en costard cravate... plus ordinaire qu'élégant. Mais on les sent à l'aise dans cette tenue. C'est leur sésame. On se marrait en voyant un gars en simple tee shirt, triste et seul, attablé au comptoir... personne ne lui adressait la parole... il n'appartenait pas à leur monde !

C'est la ville du business, de l'argent... ça se voit, ça se sent. Tout ce qui est différent semble ne pas exister, ne pas les intéresser. Ils sont entre eux, discutent fort, à grand renfort de gestuelle et d'artifice, n'égarent jamais leur regard...

Les salaires sont grosso modo 2 fois plus élevés qu'en France. Les restos sont hors de prix pour des cartes/menus plutôt quelconques. Le $AUS est au plus haut ! On mangera italien. Un truc minable le 1er soir... tagliatelles au « fumé »... mélange de bacon et de saumon... du grand n'importe quoi ! Le 2ème italien sur Bondy était fameux. Sur Manly on a tenté local... du poisson... bonne cuisson, pas mal du tout... et toujours des blancs d'assez bonne facture... des Riesling fuités à souhait... étonnamment bien fagotés.

On sillonne la baie et la ville, au gré des ferries. Le Darling Harbour est plus décontracté, il jouxte le quartier chinois et son Paddy Market, immense bric-à-brac couvert, de bouffes, babioles et horreurs en tout genre. Plus loin dans la baie on aperçoit le site olympique... La ville est immense... le ferry se perd le long d'une rivière bordée de palétuviers... fin du voyage. On repart vers le large... Manly et ses magasins de surf débouchant sur une plage immense légèrement bruineuse. Les vagues ne sont pas très grosses. De l'autre côté de la baie, la côte sauvage, rocheuse et découpée avec plus bas une belle anse de sable fin... Bondy et sa faune branchouille... beaucoup plus bobo... On préfère ces lieux plus paisibles à l'imposant centre ville, trop pressé, trop encombré, trop friqué.

L'accueil dans la plupart des restos est aimable et souriant. Beaucoup d'empathie.

On jette un oeil sur les annonces d'un journal local. Les logements sont encore plus chers que le reste. On ne viendra pas s'installer dans le coin pour la retraite, c'est une certitude ! Néanmoins la ville est très jolie, ordonnée, impeccable... trop sans doute... Notre préférence allant plutôt à l'imperfection, au mélange des genres et à la décontraction. A Sydney, la normalité telle qu'on la préfère est à dominante touristique... On est très étonné, croyant découvrir un peuple de sportifs en tee shirts et bermudas, la planche de surf accrochée au VTT... ce n'était qu'un cliché ! Un de plus...

2 journées très ensoleillés, magnifiques. Chaud même, si ce n'est un vent souvent présent. Entre 25 et 28°. On repart par le même chemin... navette vers l'aéroport !

Saut de puce jusqu'à Melbourne... à 1h30 d'avion.

 

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 04:06

Un mail tragique ce matin. Maïlys était en stage à Montréal. Il neigeait cette nuit, un camion les a renversées alors qu'elle et son amie traversaient la rue sur un passage piéton. Maïlys est morte sur le coup, son amie a été grièvement blessée.

Toutes mes pensées vont à Marie-Pierre et Guy, ses parents, Benjamin, Stéphanie, sa famille et ses amis.

Maïlys avait 21 ans.

Je suis infiniment triste.

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8 avril 2012 7 08 /04 /avril /2012 03:34

Il est 7h10... toujours pas de taxi ! On commence à baliser... Téléphone à la compagnie... »Ah... désolé, on vous avait oublié ! Je lance un appel immédiatement ! ». 10 mn après toujours rien... Re téléphone... « Ah j'ai demandé mais aucun taxi ne répond... alors ! »... Euh... oui... et pouvez-vous renouveler l'appel svp ? « Bon d'accord... je demande à nouveau... ».

Tranche de vie en Nouvelle Calédonie... ça vaut tous les résumés...

Encore 10mn et le taxi arrivait ! Un descendant d'arabes (comme ils disent... bref des algériens !) révoltés à la fin du 19ème et envoyés au bagne... Lui en était fier... et c'était bien le seul !

Le ciel est dégagé, on survole le sud de l'île et ses terres latéritiques surexploitées... une grande usine est en fin de construction et de test; elle passera en production en fin d'année. Arrivent les îlots et l'île des pins... à peine 20mn de vol ! La navette du gîte nous attend... direction le sud. Les fameux pins sont rachitiques. Pins des Landes plantés au milieu du siècle dernier avec l'intention de produire du papier... le chauffeur m'explique hilare que pas une rame n'est jamais sortie de ces forêts. Les troncs sont squelettiques. Les arbres endémiques sont les pins coloniaux ou aurocarias... espèces de gigantesques pins filiformes très minces et très très hauts (20-30m).

Le gîte est à 3mn à pied d'une superbe baie, Kanuméra. L'eau prend des tons verdâtres surprenants lorsqu'on approche d'un gros rocher corallien planté au milieu. La tradition kanak vénère ce rocher (on en retrouve du même genre dans toutes les baies du sud et de l'est de l'île) au point de considérer comme sacrilège de poser un pied dessus. L'anse voisine, Kuto, séparée par une petite langue de sable, est également magnifique... une vraie carte postale... sable blanc et cocotiers. On y trempe des heures. C'est vraiment divin ! L'eau est à 27-28°... on pourrait y passer la journée !

Le bungalow est tout confort et protégé par un totem érigé au faîte du toit... douche et wc... top ! Seul souci... il est ouvert aux quatre-vents ! Heureusement il est bien pourvu en ventilos et prises anti-moustiques !

L'aprem on trempe aussi 2 bonnes heures dans l'autre baie. Qui a dit que c'était rengaine l'île des pins ? Le soir balade jusqu'à la presqu'île à la conjonction des 2 baies... Un couple tient une boutique (la seule plusieurs km à la ronde). Lui, suisse germanique, elle,néozélandaise, ils vivent là depuis 40 ans... 20 comme organisateurs de plongées (les premiers) et les 20 suivants comme créateurs/imprimeurs de tissus (paréos, tee-shirts, …) qu'ils vendent essentiellement aux touristes australiens dont les paquebots accostent quelques heures par semaine sur un wharf pas très éloigné...

Dans l'aprem, on a commandé une langouste pour le soir et une excursion en pirogue jusqu'à la piscine naturelle de la baie d'Oro... à l'est de l'île.

Les langoustes sont plus que délicieuses, un régal ! Jamais nous n'en avions mangé d'aussi bonnes. Fraîches du matin. Superbement grillées... Montre en main et sans lever le nez de l'assiette, on a mis une heure à les avaler ! Miam miam...

La traversée de la baie d'Upi (et ses allures de baie d'Halong... avec tous ces rochers, on s'y croirait !) nous a pris 2 bonnes heures... en croisant des dauphins et des tortues. 1h de marche à travers la forêt accompagnés des « roucoulements » des naudous... de gros pigeons sauvages... nous amène chez Régis, puis en longeant la rivière jusqu'à la piscine naturelle, alimentée à chaque marée. Nous nageons au milieu des poissons. L'eau est si claire qu'on n'a même pas besoin de masque pour les observer. Il y en a des centaines de toutes sortes... Par contre, c'est le week-end... et on n'est pas les seuls sur le spot ! La côte, 30m plus loin, est sauvage et battue par les vagues. Direction chez Régis pour manger le bougna (ici les auvergnats... ils les bouffent !), mélange de poulet (ou de poisson) et de légumes tropicaux enveloppés dans une feuille de bananier et cuits 2h dans la cendre... les arômes sont délectables, le poulet et les légumes fondants... Le gîte n'est pas habilité à vendre de l'alcool... dommage, un petit vin blanc fruité là-dessus...

Nous digérons, nous errons... tiens en voilà un qui fait trempette dans la rivière ! Oui, un magnifique héron cendré... La balade longe le Méridien et la grande plage de la baie d'Oro jusqu'à la côte rocheuse. Demi-tour via la taverne du Kougni (une petite pensée pour Laurent...), autre paradis de la langouste. Retour en fin d'aprem... baignade... On discute en buvant des bières et dîne avec un parigo-breton-oléronais qui visite (souvent) son fils néocalédonien. Petit carry-crevettes pendant qu'il s'enfile une langouste sous notre nez (on lui avait donné envie la veille)... grrrrrrr ! Le Sauvignon néozed est bon c'est déjà ça !

Aujourd'hui on va jouer les robinsons ! Il a plu des cordes au petit matin... nous avons cru un moment notre escapade compromise. Un hors bord vient nous chercher sur la plage pour nous emmener sur l'îlot Brosse. On embarque avec 4 autres personnes au crane rasé... des légionnaires (serbes, brésilien et bulgare)... plus tard se joindront à nous 2 kinés françaises canons et un couple de japonais...

On arpente la plage dans un sens, puis dans l'autre... L'îlot est inhabité, aujourd'hui seuls deux bateaux et son lot de touristes (20 tout au plus) ont débarqué. Un peu à l'écart on barbote... quand l'autre groupe déboule dans notre coin en laissant traîner leurs yeux partout, la forêt, la plage, l'eau... nos serviettes... mais que cherchent-ils ? Soudain, quelqu'un s'écrit « Là... il y en a un ! » en fixant un petit truc d'un bon mètre qui ondule à quelques brasses... On regarde et reconnaît sommairement un serpent tricot rayé blanc et noir... charmante bébête locale dont le venin est plus concentré que celui du cobra... et qui peut d'une simple morsure vous envoyer dans un autre genre de paradis ! Nous n'avons pas chronométré notre sortie de l'eau mais sûr qu'on n'a pas traîné ! On s'est vite replié pour nager à côté des bateaux... tant pis pour la promiscuité... ça rassure !

Les langoustes étaient nettement moins bonnes... même si l'entourage était délicieux... Les 2 kinés prennent plus de 3 mois de vacances par an et sillonnent les airs et les mers le reste du temps... Là elles venaient de Tahiti et filaient ensuite vers Bali pour un périple de 3 mois... en maillot brésilien ! Pas belle la vie ? Les japonais étaient moins bavards... pas un mot de français ou d'anglais... ça limite... Le poisson cane, servi après les langoustes, a fait l'unanimité... un délice.

La marée baissant nous partons vers l'îlot de Nokanwie voir l'immense langue de sable qui fait la une de toutes les brochures sur la Nouvelle Calédonie... l'endroit est sublime, l'eau divine. Plus rien n'existe alentour. Un crève coeur de repartir... surtout que le ferry nous attend à 17h... pour 3 petites heures de traversée vers Nouméa. On regarde sur le pont le soleil se coucher. Dommage que nous n'ayons pas décidé d'y rester plus longtemps ! On reviendra... on espère...

Alain nous attend au pied de la passerelle... on ne le voit pas... pourtant il est imposant ! Dîner tous les 3 dans la baie des citrons... même resto que le 1er soir... très bon. Tout d'un coup la pluie se met à tomber... de plus en plus fort... des trombes… et pour 3 jours sans discontinuer ! On ne viendra plus pendant la mousson... promis !

On retrouve notre hôtel... Le lendemain on va chercher la voiture réservée... toujours une Twingo... Direction le sud et Vaty à l'est... on n'y voit goutte (bis !), toujours des troucasses de folie sur la route et le parc de la rivière bleue est fermé (le lundi)... Rien à faire là ! On rentre sur Nouméa via la route côtière du sud... quelques tribus vivent dans ce coin perdu... rien d'autre... Ca doit être très beau... sans doute... Les cantonniers ne viennent jamais dans le secteur... on roule à 10km/h... un vrai parcours du combattant sans un 4x4... à 2 ou 3 occasions on a cru qu'on restait sur place ! Un crochet vers un gîte de luxe et sa plage noyée dans la brume... bof mais la route est meilleure... On traverse la forêt primaire, beaucoup plus basse qu'en Nouvelle Zélande... trop gris pour être beau... le sol est rouge brique... partout ! Arrivés en haut d'un col... vision d'horreur ! Une gigantesque usine sortie de nulle part... des lumières perçant le brouillard, des fumées... la richesse et le futur du pays... vite, fuyons ! Beaucoup de radiers mais, usine oblige, la route est praticable...

Pas mécontents de retrouver Nouméa pour 2 nuits... on s'ancre près de la baie des citrons. Le lendemain on sera sur l'anse Vata... un très bel hôtel avec jacuzzi... On s'occupe... marché couvert (fruits et poissons), corvée de laverie, coiffeur pour Mayoune... et Aquarium l'aprem... très joli, un plaisir. Le soir on dine chez Toto, une institution au quartier latin... style bistrot lyonnais... superbe (sauf pour le vin... pas au niveau de la bouffe) !

Le lendemain matin, on attend une bonne 1/2h la navette... pour changer... et nous voici à l'aéroport ! Aircalin ne nous trouve pas sur sa liste... ils nous garent de côté et essaient de joindre Qantas... et comme personne ne répond, laissent un message sur le répondeur pour qu'ils rappellent... Les minutes s'égrainent... l'heure d'embarquer approche et on attend toujours patiemment dans un coin... Plus qu'1/4h avant le départ... et personne ne s'excite... Bon... ça a assez duré, on prend les choses en main... Je pense que si on n'avait pas insisté pour qu'ils rappellent Qantas... on serait encore, plusieurs jours après, en train d'attendre leur rappel ! Suite du résumé précédent (épisode du taxi)... sur la douceur de vivre... et la « nonchalance » îlienne... Ceci dit... tout se passe toujours avec le sourire... et c'est déjà beaucoup !

Petite éclaircie matinale... pour le décollage... On atterrira 2h plus tard... à Sydney... sous la pluie !

 

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